• Le père Noël est passé avant l'heure pour moi

    Un magnifique cadeau

    Merci Nadia

    Cadeau

    Cadeau


  • Coeur tendre


  • Dur dur...

    Dur dur...

    Dur dur...


  • Tous ceux qui ont des chats peuvent comprendre

    Avez vous déjà vécu quelques choses d'etrange avec votre compagnon ?


    MystérieuxMystérieuxMystérieuxMystérieux


  •  

    Meilleurs voeux

    MERCI à Sylvain pour cette création


  • Ecrit par E. MEUNIER président du CHATHAI

    Il convient en premier lieu de ne pas confondre le Corona Virus et la PIF (Péritonite Infectieuse Féline) qui, même s’ils sont liés, sont tout à fait différents l’une de l’autre, puisque le premier n’a pratiquement aucune incidence sur la santé de nos chats alors que l’autre est pour l’instant incurable et donc mortelle.

    Il faut donc, avant de pouvoir comprendre leurs mécanismes et les précautions effectuées par les éleveurs, bien lire l’article de notre ami vétérinaire le docteur J.-J. MALERGUE.

    Il faut savoir qu’un chat atteint de Corona Virus n’est en aucun cas malade, il vit de manière tout à fait normale et n’est sujet à aucun trouble durant toute son existence, si ledit Corona Virus ne provoque pas une entérite simple très facile à soigner ou ne mute pas en PIF.

     

    QUE FAIRE VIS-A-VIS DU CORONA VIRUS A L’ELEVAGE

     

    Deux écoles s’affrontent, la première est pour le « aucun Corona Virus » et la seconde pour le « tout Corona Virus ».

     

    L’avantage du « aucun Corona Virus » est qu’en effet, si le Corona Virus n’est pas présent à l’élevage, et si les mesures d’hygiène consistant à ce que la chatterie ne puisse en aucun cas être contaminée (locaux de quarantaine, aucun contact extérieur, désinfection avant chaque entrée dans les locaux….), aucun chat, tant qu’il restera dans ce milieu hyper protégé, ne pourra attraper la PIF. L’inconvénient, outre le fait de produire des chats à l’immunité imparfaite pour toute maladie (puisque n’étant en contact avec aucun virus, ils n’ont pas pu développer leur immunité), est qu’un chat Corona Virus négatif, s’il est mis en contact avec le virus, a 90% de risques de développer une PIF.

    Le but de l’élevage, en plus de faire pousser avec amour les chatons, est de trouver une famille qui fera leur bonheur en échange du sien. Or, aucun particulier ne peut prendre des mesures d’hygiène aussi draconiennes que celles décrites précédemment. Par contre, l’éleveur est sûr que la PIF ne pourra pas se développer chez lui, ni dans le délai légal d’incubation de 21 jours, se couvrant ainsi légalement contre toute réclamation de l’acheteur. Je préfère ne pas porter de jugement sur cette méthode…

    De plus, 95 % du cheptel français étant atteint de Corona Virus, il semble utopiste de vouloir conserver un cheptel négatif, car toute nouvelle introduction d’un animal est à ce moment là périlleuse, d’autant plus que la fiabilité des tests Corona Virus n’est pas absolue, et que des chats peuvent être déclarés à tort négatifs. Une des solutions est de fonctionner en « circuit fermé », ce qui consiste à pratiquer outrageusement la consanguinité, qui est elle-même un fléau.

     

    Pour ce qui est du « tout Corona Virus », le but est exactement l’inverse de celui décrit précédemment, à savoir développer une immunité chez les chatons et réduire le risque de PIF lorsque le chaton trouve sa nouvelle demeure. Il faut savoir que le taux de PIF chez le chat de race, en France, est de 5% en moyenne. L’inconvénient est que le chaton peut développer une PIF à l’élevage et donc en mourir ; il peut également être vendu en phase d’incubation de cette maladie sans qu’il y ait de signe apparent, et mourir de cette maladie dans le délai légal de 21 jours, mettant en cause la responsabilité de l ‘éleveur et provocant l’incompréhension des acquéreurs qui rendront souvent l’éleveur responsable de cet état de fait.

     

    Il faut se souvenir que, fort heureusement, la PIF est une maladie auto-immune qui se développe par différents facteurs, mais qui n’est en aucun cas contagieuse. Donc pas de risque « d’élevage où il y a la PIF » comme on l’entend trop souvent de la part de vétérinaires incompétents (et oui, ça existe, surtout pour le chat).

     

    Vous l’aurez compris, je suis un adepte du « tout Corona Virus ». En effet, les risques de PIF en sont réduits pour le chat et le pourcentage d’environ 5% d’échec qui est hélas pour l’instant incontrôlable fait partie intégrante de l’élevage. Pour la famille d’accueil, il n’est pas toujours facile de comprendre ces contraintes, c’est à l’éleveur de les lui expliquer.

     

    LA PIF ET LES PROFESSIONNELS

     

    Remettons le problème dans son contexte. Comme vous l’aurez compris, dans un élevage, soit aucun chat n’est porteur de Corona Virus, soit ils le sont quasiment tous… Le choix appartenant à l’éleveur.

     

    Autre point à prendre en compte : le récent développement du chat de race en tant qu’animal de compagnie. L’étude et la recherche sérieuse sur les maladies des chats ne sont que très récentes (moins de 10 ans). Il y a encore peu, pour des raisons financières (manque de clientèle), les laboratoires ne se penchaient pas sur la question.

     

    Hélas, il en est de même pour un grand nombre de vétérinaires qui parlent à tort et à travers de PIF, lorsqu’ils n’arrivent pas à poser un diagnostic certain sur une maladie féline. Le summum consistant à dire « votre chat a la PIF », alors qu’ils ont fait un simple test de Corona Virus. Il convient donc d’être prudent lorsqu’on parle de PIF, car aucun examen du vivant du chat ne permet de se prononcer définitivement. Seule une présomption peut être envisagée. Heureusement, aujourd’hui de plus en plus de professionnels se documentent sur la question et certains vétérinaires sont mêmes devenus des spécialistes du chat.

     

    Il existe également de nombreux éleveurs qui manquent cruellement de connaissances face à cette maladie, et qui ont tendance à diffuser des préjugés qui n’ont rien à voir avec la réalité. Ces « ragots » entretiennent la psychose et remettent en cause la culpabilité de chacun alors que cette maladie est pour l’instant un fléau naturel dont nul ne peut être tenu pour responsable individuellement.

     

    Dernier point : la législation. Je vous invite à lire l’article sur la loi régissant les garanties légales en cas de PIF, aimablement rédigé par Mme Ch.AMISSE. Le Corona Virus ne rentre pas dans ce contexte puisqu’il n’engendre aucun problème de santé.

     

    RELATION ELEVEUR ET FAMILLE D’ACCUEIL EN CAS DE PIF

     

    Rappelons les différents facteurs pouvant engendrer une PIF. Celle-ci peut se développer principalement suite à un stress, comme le premier voyage, des conditions de vie anormales, des maltraitances, volontaires ou non … Il existe d’autres facteurs, tels que des traitements à base de cortisone ou des suites de maladies mal soignées…

     

    Lors d’un décès provoqué par la PIF, il faut tout d’abord prendre en compte que les chats ne sont pas des machines à laver, et qu’en dehors du cadre légal, il y a toujours quelque chose à faire.

     

    En premier lieu de la part de la famille d’accueil, il ne faut pas incriminer l’éleveur et le prendre pour un sans-cœur. Car l’éleveur n’est pas ce monstre insensible qui se contente de « vendre des chats ». NON, l’éleveur est celui qui a suivi la chatte durant sa gestation, l’a aidée à mettre ses petits au monde, et a suivi l’état de santé physique et moral de tout ce petit monde. Alors prenez également en compte sa peine lorsqu’un chaton qui est né chez lui décède de cette terrible maladie.

     

    Ensuite, il convient d’essayer de chercher, conjointement avec le vétérinaire et l’éleveur, les causes ayant pu engendrer cette PIF, afin de ne pas reproduire un contexte qui pourrait favoriser de nouveau cette maladie.

     

    L’éleveur, en dehors des délais légaux, où il est en plus tenu à un remboursement, se doit d’aider moralement la famille du chat, en la soutenant dans sa peine, en lui expliquant clairement ce qu’est la PIF, et en l’aidant dans son parcours, aussi bien administratif que psychologique.

     

    A ce sujet, je tiens à vous faire part d’expériences vécues.

     

    Un chaton issu d’un élevage est décédé de PIF en 2003. Après en avoir discuté avec les propriétaires, l’éleveur a appris que le vétérinaire, qui avait pratiqué un vaccin de leucose, en avait profité pour refaire un rappel complet de vaccination, alors que le chaton était déjà entièrement vacciné depuis un mois (il n’y a pas de petit profit). Or la sur-vaccination est très dangereuse. De plus, ce vétérinaire, qui avouait avoir peur des chats, avait été violent au moment de l’injection au point que le chaton était resté 3 jours à boiter de la cuisse ayant subi l’injection.

    L’éleveur a refusé tout compromis et toute autre vente à cette personne si elle persistait à garder le même vétérinaire.

     

    Un autre exemple : des personnes ayant perdu un chat de maladie (on ne sait pas laquelle) se portent acquéreurs d’un chaton dans un élevage. Deux mois plus tard, ce chaton déclenche une PIF. Sans obligation de sa part, mais pour faire plaisir aux enfants, l’éleveur donne un autre chaton, lui aussi en parfaite santé au moment de son départ de l’élevage. Il se trouve que ce troisième chaton a également déclenché une PIF dans les mois suivants. Il est là évident qu’un facteur de stress important était présent chez ces personnes pour perdre trois chats en moins d’un an dont deux d’une PIF avérée, la mort du premier restant un mystère.

     

    Nous avons également eu au sein du Club des plaintes de la part de personnes ayant acheté des chats présentant tous les symptômes pouvant faire penser à une PIF, et ce dès l’achat. Il va donc de soi qu’il convient pour tout particulier, avant d’acquérir un chaton, de prendre les précautions nécessaires afin de s’adresser à un éleveur digne de ce nom. Et, bien entendu, de ne pas prendre un chaton qui soit manifestement malade. Toutefois, un chaton peut avoir une maladie bénigne au sein de l’élevage. Il convient pour l’acquéreur de se montrer patient, et d’attendre que le chaton soit complètement guéri avant de l’adopter.

     

    Ces exemples sont là pour vous montrer à quel point il est important d’analyser les causes possibles qui ont pu déclencher la PIF, afin que cela ne se reproduise pas.

     

    CONCLUSION

     

    Quoi qu’il en soit, la PIF pour l’instant en France est un fléau qui tue environ 5% des chatons de race (et sûrement autant, voire plus, pour les chats sans pedigree). Et cela ni les éleveurs, ni les maîtres, ni les vétérinaires ne peuvent rien y faire.

     

    L’espoir vient du fait que le marché médical du chat de race est en pleine expansion. Les laboratoires se penchent donc sur la question et l’on peut espérer des progrès dans les années à venir. Il existe actuellement dans certains pays des vaccins qui, pour l’instant, n’ont pas fait leurs preuves et s’avèrent même dangereux. Ils sont d’ailleurs interdits en France.

     

    Bien que, pour l’instant, la PIF soit inéluctable, et que personne en particulier ne puisse être rendu responsable du décès d’un chat par cette maladie, nous pouvons toutefoisprendre quelques mesures pour essayer de créer un contexte le plus favorable possible. Le recul du risque passe par la symbiose entre les trois partenaires qui traverseront la vie du chat.

    - L’éleveur se doit de pratiquer des méthodes d’élevage telles que décrites dans l’article du Dr Jean-Jacques MALERGUE.

    - Le propriétaire doit apporter le meilleur cadre de vie possible à son chat en lui évitant tout stress inutile.

    - Le vétérinaire doit être choisi par le propriétaire sur ses compétences en matière féline et son amour pour l’espèce.

     

    En tout état de cause, c’est en parlant de la PIF et en échangeant les points de vue et expériences de chacun que nous pourrons faire avancer la lutte contre ce fléau.

     

    En espérant que ces informations vous aideront à mieux comprendre cette maladie et que c’est tous unis, maîtres, vétérinaires et éleveurs, que nous lutterons le mieux contre elle.


  • La P.I.F.

     

    Trois phrases sont à retenir

     

    - 95% de la population féline d'une communauté de chats est porteur de Corona Virus. Ainsi, il faut arrêter immédiatement de dire qu'un chat malade séropositif vis-à-vis du Corona Virus est atteint de la P.I.F.

     

    - Un chat séropositif vis-à-vis du Corona Virus n'est pas forcément un chat atteint de P.I.F. À contrario, un chat atteint de P.I.F. est obligatoirement porteur du Corona Virus.

     

    - Aujourd'hui, nous devons retenir de tout ceci que le dépistage seul de Corona Virus est une fausse piste qui conduit malheureusement à bien des erreurs vis-à-vis des chats malades.

     

     

    *********

    Les Corona Virus du chat

     

    Par le Dr J.-J. MALERGUE, Docteur Vétérinaire.

     

    Les Corona Virus sont des maladies du chat dues à une famille de virus :

    Avec, d'une part, une maladie bénigne qui se traduit par une simple entérite ou bien un phénomène de portage asymptomatique.

    Et, d'autre part, une entité beaucoup plus dramatique : la P.I.F. (Péritonite Infectieuse Féline). L'ambiguïté du problème repose sur le fait qu'un même virus "en apparence" est à l'origine de deux problèmes pathologiques très différents l'un de l'autre, et que, pour ces deux maladies très différentes, l'agent responsable dans les deux cas a un code antigénique absolument identique.

     

    La forme digestive

     

    Elle s'accompagne de diarrhée à laquelle peuvent être associés des vomissements. Un traitement associant pansements digestifs et antibiotiques est, dans la majorité des cas, suffisant. Si ces troubles digestifs s'accompagnent de déshydratation, il peut être nécessaire, dans les cas les plus graves, de réaliser une réhydratation par voie veineuse.

    Dans la majorité des cas, ces troubles digestifs conservent un caractère banal, sans gravité et rétrocédant facilement. Le diagnostic repose sur la mise en évidence du virus dans les selles par des tests Elisa ou PCR.

     

    La P.I.F.

     

    Cette maladie d'actualité est à l'origine de difficultés diagnostiques, thérapeutiques et prophylactiques. Elle peut être un facteur limitant à l'élevage félin et peut représenter une gêne lors des transactions dans l'espèce féline.

     

    Virologie

     

    La P.I.F. est une maladie virale provoquée par un Corona Virus qui est très proche génétiquement du Corona Virus responsable d'entérites. C'est par mutations successives du virus responsable de l'entérite que le Corona Virus acquiert un pouvoir pathogène qui pourra être responsable de la P.I.F.

    Ces deux virus (ceux responsables de l'entérite et ceux responsables de la P.I.F.) sont tellement proches sur le plan antigénique qu'aucune méthode sérologique en l'état actuel ne peut les distinguer.

    La contamination du Corona Virus se fait par voie orale (salive, selles). Les désinfectants usuels détruisent le virus. Le virus est excrété dans la salive et les selles. Un chat séropositif sur trois excrète du virus. Les malades ne sont plus excréteurs.

    A l'heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de faire le distinguo entre un Corona Virus responsable d'un problème banal et un Corona Virus à l'origine de la P.I.F.

     

    Facteurs prédisposants

     

    - L'âge : Les chats de tout âge peuvent déclarer la maladie, surtout les jeunes (de 3 mois à 3 ans), et âgés (au-delà de 10 ans).

    - Le mode de vie : Les chats vivant en communauté (refuges, élevages, garderies, magasins) sont plus facilement contaminés. Aux USA, 25% des chats de particuliers sont séropositifs, 95% dans les élevages.

    - Le stress : C'est le facteur prédisposant le plus important (changement de propriétaire, chirurgie, gestation, maladies concomitantes, expositions). Dans une étude : les chatons morts de P.I.F. ont eu un changement de propriétaire ou une chirurgie un à deux mois avant.

    - Prédisposition génétique : Certaines lignées seraient plus sensibles.

    - Infection par d'autres virus : F.I.V., Fe.L.V., calicivirus Herpès, favoriseraient la multiplication du Corona Virus.

    - Médicament : Les progestatifs (pilule) favoriseraient la P.I.F.

     

    Souche virale :

     

    Toute souche de Corona Virus est actuellement potentiellement capable après mutation d'induire une P.I.F.

     

    Les symptômes de la P.I.F.

     

    La clinique est au début peu spécifique : "le chat est malade" : anorexie, amaigrissement, léthargie, fièvre élevée supérieure à 40°C, et qui dure de 5 à 7 jours, voire plusieurs semaines, et qui ne répond pas aux antibiotiques, sont les signes les plus "caractéristiques".

    La maladie progresse, l'état général se dégrade, souvent accompagnée d'anémie et de déshydratation au fur et à mesure de l'évolution.

    On distingue 3 formes : la forme humide, la forme sèche, et la forme intestinale et nodulaire, qui est beaucoup plus rare.

     

    LA FORME HUMIDE

     

    À la suite d'inflammation de certains vaisseaux sanguins, il y a une fuite de protéine du plasma sanguin vers les grandes cavités (thorax, abdomen, péricarde). Avec le temps, se développe une ascite accompagnée d'une maigreur importante.

    Selon le type des organes internes atteints (foie, pancréas, intestin, ganglions mésentériques, des symptômes secondaires apparaissent : ictère, diarrhée, vomissement. Quand l'épanchement affecte la cavité thoracique, celui-ci s'accompagne de dyspnée et d'intolérance à l'effort. Il est visible à la radio et à l'échographie.

     

    LA FORME SECHE

     

    Cette forme est beaucoup plus difficile à appréhender, elle est en effet plus spécifique d'organes, tels que :

     

    - L'oeil : Généralement une uvéite antérieure avec myosis ou précipités kératiques, hémorragie oculaire sur le segment postérieur de l'oeil. C'est essentiellement la rétine qui est touchée avec des hémorragies et des taches péri-vasculaires.

    - Le système nerveux : Cela peut se manifester par des crises de convulsions, des tremblements de la tête, un nystagmus, le fait de tourner en rond, une hyperesthésie, des paralysies ascendantes progressives, des incontinences urinaires.

    - Le rein : Néphrites pyogranulomoteuses, apparition de granulomes inflammatoires à la surface du rein, une insuffisance rénale s'installe avec polyurie, polydypsie (soif) et urée.

    - Le foie : Une forme pyogranulomateuse peut là aussi exister avec hépatomégalie, ictère, insuffisance hépatique, polydypsie, vomissements.

     

    LA FORME INTESTINALE NODULAIRE

     

    Récemment décrite, surtout chez les jeunes (50% chez les moins de un an), cette forme se manifeste par des diarrhées, des vomissements chroniques, la présence d'une masse intestinale. Il s'agit de pyogranulomes situés dans la paroi de l'intestin à la jonction iléocécale avec une hypertrophie du ganglion mésentérique impossible à différencier des lésions du lymphosarcome. Seule l'histologie permet de faire la différence. Après quelque temps, cette forme évolue vers la forme humide. Quelle que soit la forme de la P.I.F., elles évoluent toutes vers la mort de l'animal.

     

    Diagnostic

     

    95% de la population féline d'une communauté de chats est porteur de Corona Virus. Ainsi, il faut arrêter immédiatement de dire qu'un chat malade séropositif vis-à-vis du Corona Virus est atteint de la P.I.F.

    Il est clair que le dépistage des anticorps vis-à-vis du Corona Virus n'est pas significatif.

    La démarche diagnostique rigoureuse est alors complexe.

    - Du vivant de l'animal : Le clinicien devra accumuler un certain nombre de critères pour pouvoir affirmer que le chat est atteint de P.I.F.

    - Diagnostic post-mortem : La forme humide est généralement suffisamment évocatrice. Les formes sèche et nodulaire peuvent susciter un examen histo-pathologique.

     

    La prévention

     

    La vaccination n'existe pas en France.

    Des mesures peuvent être prises au sein des élevages :

    - Répartition en petits groupes

    - Hygiène rigoureuse

    - Chatons isolés avec leur mère (séparés du groupe)

    -Séparation précoce des chatons d'avec leur mère (cinq semaines)

    - Evaluation du risque sur les mères ayant donné naissance à plusieurs chatons qui ont développé la P.I.F. (contrôles PCR sur des frottis rectaux pour évaluer le taux d'excrétion, et, le cas échéant, stérilisation de cette femelle)

     

    Est-il absolument nécessaire d'avoir des chatons séronégatifs ?

     

    Si ces chatons vivent isolés, oui. Si ces chatons doivent rencontrer d'autres chats éventuellement porteurs, les chatons séronégatifs seront plus sensibles et risquent de développer une P.I.F. Chaque mesure doit être prise en fonction de l'élevage.

     

    Conclusion

     

    Un chat séropositif vis-à-vis du Corona Virus n'est pas forcément un chat atteint de P.I.F. A contrario, un chat atteint de P.I.F. est obligatoirement porteur du Corona Virus.

    Le diagnostic de P.I.F. ne passe pas par le dépistage du Corona Virus mais par un examen clinique complet associé avec des examens complémentaires hématologiques et biochimiques.

    La confirmation scientifique de P.I.F. ne passe que par des examens histologiques en post-mortem malheureusement.

    Aujourd'hui, nous devons retenir de tout ceci que le dépistage seul de Corona Virus est une fausse piste qui conduit malheureusement à bien des erreurs vis-à-vis des chats malades.


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